Des artisans couverts de plâtre achèvent leurs monumentales statues de Ganesh, le dieu hindou à la tête d'éléphant, juste à temps pour célébrer Ganesh Chaturthi, l'un des plus grands festivals religieux de l'Inde, qui commence mercredi à Bombay. Ces deux dernières années, en raison des restrictions liées au Covid, les autorités avaient limité la dimension du festival à commencer par celle des Ganesh. Mais cette année, les statues de la divinité ont retrouvé leur digne taille de pachydermes d'au moins neuf mètres de haut.

Les autorités indiennes ont imposé des restrictions sévères pour réduire les risques de contamination au coronavirus pendant la fête de Ganesh, une des fêtes religieuses les plus importantes de l'année en Inde, qui s'est ouverte samedi. D'une durée de dix jours, cette fête voit des cortèges immenses se rassembler pour l'immersion dans la mer d'Arabie de grandes effigies du dieu hindou Ganesh, mi-homme mi-éléphant. Mais alors que le pays s'approche des trois millions de cas de coronavirus et des 56.000 morts, la plupart des villes indiennes ont pris des mesures pour réduire les risques de contamination, notamment en exigeant que la dimension des effigies soit réduite.