Alors que le républicain Ron DeSantis a annoncé se retirer de la course à la primaire et se rallier à Donald Trump, la déification de l'ancien président explose au grand jour. L'adoration quasi-mystique que lui vouent ses fans n'est pas un phénomène nouveau. Mais il s'est amplifié depuis 2016.

La dixième Coupe du monde de rugby se referme en apothéose samedi (21h00) au Stade de France avec une finale entre les deux plus beaux palmarès de la discipline, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud, en quête d'une quatrième couronne historique. Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud est un peu l'équivalent rugbystique d'un Brésil-Allemagne en football. Une opposition de styles entre une équipe à l'aura mythique et au jeu chatoyant, et un monstre d'efficacité davantage tourné vers le combat.

La mass start est son royaume. Justine Braisaz-Bouchet, déjà championne olympique à Pékin, a remporté la mass start d'Oslo, et décroché le premier petit globe de la spécialité de sa carrière, dimanche sur le site du Holmenkollen. Ce jardin du ski nordique a moins souri à Quentin Fillon Maillet, privé lui d'un troisième petit globe par sa septième place et la victoire du Norvégien Sivert Bakken qui lui souffle la première place.

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont été sacrés champions olympiques de danse sur glace lundi aux Jeux de Pékin, le seul titre qui manquait encore à l'immense palmarès du duo français, en argent il y a quatre ans à Pyeongchang. Sur la glace chinoise, Gabriella Papadakis (26 ans) et Guillaume Cizeron (27 ans) se sont largement imposés, avec un total de 226,98 points, nouveau record du monde, devant les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov (220,51) et les Américains Madison Hubbell et Zachary Donohue (218,02). Le duo français, robe dorée à paillettes pour Papadakis, haut rouge et pantalon noir pour Cizeron, déjà quadruple champion du monde (2015, 2016, 2018 et 2019) et quintuple champion d'Europe (2015-2019), décroche enfin l'or olympique, sous les yeux de Guy Drut et de Martin Fourcade, présents dans la patinoire pour assister à leur programme libre patiné au son de l'Elegie de Gabriel Fauré, jouée au violoncelle et au piano.