Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, a regretté mardi le dérapage "important" et "très, très rare" du déficit de la France, évalué à 5,5% du PIB en 2023, selon un chiffre dévoilé par l'INSEE ce mardi matin.

Dérapage contrôlé ou sortie de route' Avec l'envolée de son déficit public, désormais attendu potentiellement à 5,6% du PIB en 2023, la France va devoir cravacher pour le ramener d'ici 2027 dans les clous des engagements européens, c'est-à-dire sous les 3%, selon plusieurs observateurs. La faillite, pas pour tout de suite Gardons notre sang-froid, a demandé le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire vendredi sur BFM TV.

Le chiffre officiel ne tombera que mardi, mais gouvernement et opposition ont déjà acté le dérapage du déficit public de la France bien au-delà des 4,9% du PIB initialement attendus en 2023, affichant chacun leur mobilisation. Le point sur ce que l'on sait déjà, les conséquences d'une envolée du déficit et les propositions pour y remédier, à l'approche des élections européennes et du verdict des agences de notation sur la France. Ce qu'on sait Jeudi, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a confirmé que le déficit serait supérieur à 5% du produit intérieur brut en 2023, sur fond de ralentissement économique de la Chine, de guerre en Ukraine et de difficultés de partenaires comme l'Allemagne.

Rennes, Paris, Nice, Marseille, Bordeaux... La baisse moyenne de 18% de l'offre locative dans les grandes villes entraîne une augmentation des prix. Et met à mal le dispositif d'encadrement Alur.

EDITO - Ségolène Royal est-elle encore crédible en politique après ses multiples dérapages' Son annonce en forme d'effraction dans le paysage politique de conduire une liste des gauches aux européennes en est une nouvelle illustration. Décryptage.

Dans un rapport publié ce mercredi, la Cour des comptes prévient que la Sécurité sociale va continuer d'accumuler des dettes, malgré la réforme des retraites. Elle appelle à des réformes vigoureuses, notamment dans les dépenses de santé.

Après un bond des retards de paiement pendant la crise sanitaire, les entreprises françaises affichent désormais un délai de paiement de 12 jours en moyenne contre 14 jours à l'été 2020. Mais la dynamique pourrait s'inverser en raison du contexte inflationniste.