Atteindre une valorisation supérieure à 1 milliard de dollars, longtemps le Graal pour toute start-up ambitieuse, est en train de devenir plus difficile' Et ne protège plus de la faillite. Les investisseurs sont bien plus exigeants maintenant que l'argent « coûte » plus cher.

Amanullah Khan, un adolescent pakistanais, se dresse sur la pointe des pieds pour embellir au henné les chameaux qui le toisent et ainsi attirer les acheteurs sur un marché d'Islamabad, avant la fête musulmane de l'Aïd el-Adha. Des centaines d'éleveurs campent depuis deux semaines sur des marchés au bétail entre la capitale et sa ville-jumelle de Rawalpindi, espérant vendre leurs animaux avant l'Aïd, qui commence jeudi au Pakistan. Mais avec l'inflation galopante que connaît depuis des mois le Pakistan, et qui a encore atteint près de 38% sur un an en mai, les marchés attirent beaucoup moins de monde qu'à l'accoutumée.

La Japonaise Naomi Osaka, 10e joueuse mondiale, a tenu son rang contre l'Ukrainienne Dayana Yastremska (25e mondiale) et s'est qualifiée 6-3, 6-1 pour les quarts de finale du tournoi de Cincinnati, délocalisé à Flushing Meadows. Contrairement à sa laborieuse entrée en lice la veille face à la Tchèque Karolina Muchova qui l'avait poussée au 3e set, Osaka a été autrement entreprenante et expéditive puisqu'elle s'est imposée en 1h 10 min. Elle a pu s'appuyer sur une première balle performante (8 aces) et a ravi quatre fois le service de sa jeune adversaire, tout en effaçant cinq balles de breakn, à chaque fois avec autorité.