L'inquiétude reste vive concernant l'état de santé de l'attaquant hondurien des Girondins de Bordeaux Alberth Elis, toujours hospitalisé dimanche matin, d'après des médias, après un gros choc à la tête subi lors d'un duel aérien au cours du match contre Guingamp, samedi en Ligue 2. Le joueur de 28 ans a été opéré avec succès dans la nuit de samedi à dimanche au CHU Pellegrin à Bordeaux, après avoir été placé dans un coma artificiel, selon la presse régionale et plusieurs médias honduriens. Le club n'a pas confirmé ces informations, se réfugiant derrière le secret médical.

WASHINGTON/NEW YORK (Reuters) - L'ancien président hondurien Juan Orlando Hernandez, accusé d'avoir participé à un complot d'importation de cocaïne et d'infractions liées aux armes à feu, a été extradé jeudi vers les Etats-Unis, a déclaré le département américain de la Justice. Les procureurs fédéraux de Manhattan ont indiqué que Juan Orlando Hernandez avait perçu des millions de dollars en pots-de-vin versés par des trafiquants de drogues, notamment de la part de Joaquin Guzman, dit El Chapo, l'ancien patron du cartel mexicain de Sinaloa. L'ancien président hondurien aurait utilisé cet argent pour s'enrichir et financer ses campagnes.

NEW YORK (Reuters) - Tony Hernandez, frère de l'actuel président hondurien et ancien député, a été condamné mardi aux Etats-Unis à une peine d'emprisonnement à perpétuité, assortie d'une peine de 30 années supplémentaires, pour trafic de drogue. Il a aussi été condamné à verser 138,5 millions de dollars, une somme que les procureurs ont dit considérer comme l'argent du sang provenant du narcotrafic. C'est un trafic de drogue soutenu par l'Etat et c'est exactement le type de comportement que le gouvernement doit cibler, du fait de l'impact que cela a sur le Honduras, a déclaré le procureur Matthew Laroche, soulignant que la particularité du cas de Tony Hernandez du fait de l'étendue de la corruption.

Plusieurs milliers de migrants honduriens entrés de force au Guatemala avec l'espoir d'atteindre les Etats-Unis, se sont heurtés dimanche à la police et à la volonté des autorités guatémaltèques de les faire rentrer chez eux. La caravane, composée d'au moins 9.000 Honduriens répartis en plusieurs contingents, a progressé d'environ 50 kilomètres à l'intérieur de ce pays. Arrivée dans la ville de Vado Hondo, dans le département de Chiquimula, près de 6.000 d'entre eux (selon les chiffres de la police) se sont heurtés aux policiers et soldats déployés sur place, qui ont fait usage de gaz lacrymogène.