Épargnées par la pression des marchés financiers, à l'opposé des grands distributeurs, les coopératives résistent face à la guerre des prix. Et se lancent dans les acquisitions.

Le tribunal de commerce de Grenoble a choisi vendredi l'offre de reprise d'Intersport pour le groupe Go Sport, en redressement judiciaire depuis janvier. Dans l'émission "Europe 1 Soir Week-end", le PDG d'Intersport Jacky Rihouet se félicite pour cette décision, et annonce comment cela va se traduire prochainement.

Le tribunal de commerce de Grenoble a tranché ce vendredi entre une vingtaine de candidatures et a retenu celle d'Intersport pour la reprise de l'enseigne Go Sport, en redressement judiciaire depuis janvier. 84 magasins et plus de 1.500 salariés étaient dans l'attente.

Le tribunal de commerce de Grenoble a choisi Intersport pour la reprise du groupe en difficulté Go Sport, jugeant son offre meilleure que celle de son principal concurrent Frasers-Sports Direct. Intersport s'engage à reprendre 72 magasins correspondant à 90% des emplois pour 35 millions d'euros. Frasers, le concurrent britannique direct avait déclaré qu'il n'apportait aucune garantie sur le maintien de l'emploi.

Le groupe Hermione, People & Brands (HPB), société de l'empire Ohayon, renonce au redressement de Go Sport, et à son recours contre le plan de cession. Le tribunal de commerce de Grenoble en a pris acte ce 18 avril, et doit maintenant examiner les offres de rachats dont le délibéré devrait être connu dans une dizaine de jours, selon une source syndicale. Deux stratégies différentes sortent du lot pour sauver l'enseigne et ses emplois: le leader britannique Sport Directs et le groupe français Intersport.