Des Russes ont rendu hommage dimanche aux victimes de la terreur stalinienne, plus de vingt mois après le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine qui s'est accompagnée d'une forte répression domestique des voix critiques. La lecture des noms des personnes exécutées pendant la terreur entre 1936 et 1938 est organisée chaque année par l'ONG Memorial, co-lauréate du prix Nobel de la paix 2022 et dont la justice russe a ordonné la dissolution fin 2021, quelques semaines avant l'assaut contre l'Ukraine le 24 février 2022. A Moscou, cette lecture est organisée près d'un monument aux victimes de la répréssion soviétique, situé en face de la Loubianka, le tristement célèbre siège de la police politique de Staline, du KGB soviétique et aujourd'hui du FSB, les services de sécurité russes.

EDITORIAL - Ian Kershaw livre un ouvrage passionnant retraçant le parcours des personnalités qui ont marqué l'histoire du XXe siècle. Lénine, Hitler, de Gaulle, Kohl... Son approche historique démontre l'interaction des conditions structurelles et du pouvoir individuel. Une réflexion toujours d'actualité : Vladimir Poutine nous en donne la sombre occasion, souligne notre éditorialiste Michel Winock.

EDITORIAL - Dans la Russie de Vladimir Poutine, Staline est toujours un héros. Oublié le culte de la personnalité du dictateur et son inébranlable confiance dans le pacte de non-agression avec Hitler, pourtant dénoncés par le Congrès du parti communiste de l'Union soviétique en 1959.

L'emblématique ONG russe Mémorial a chroniqué pendant trois décennies les purges staliniennes, puis les répressions dans la Russie contemporaine de Vladimir Poutine, avant d'en être elle-même victime. La Cour suprême russe a prononcé mardi la dissolution de Mémorial pour des violations d'une loi controversée sur les agents de l'étranger, une décision que l'ONG a qualifiée de politique. Avec cette liquidation, le pouvoir de M.

L'ambassade de Chine en France s'attaque depuis plusieurs jours à un chercheur français en l'invectivant tour à tour sur les réseaux sociaux de petite frappe ou encore de troll idéologique. Plus intéressant -et symptomatique- est le recours à une comparaison qui a ses lettres sinon de noblesse, en tout cas d'histoire, dans l'arrogance totalitaire: hyène folle.