SOMMET DU BIEN COMMUN ? Le Prix Nobel d'Economie Jean Tirole a conclu le Sommet du Bien commun par une prise de parole sur de l'économie de marché et sa compatibilité avec l'éthique. Il s'inquiète de la lenteur des Etats, notamment, à mettre un prix sur la nature et compte sur la société civile pour les presser.

Le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, et nombre de ses collègues approuvent le choix du gouvernement d'allonger la durée de travail. Mais lui comme Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques, et Olivier Blanchard, ex-chef économiste du FMI, regrettent que la réforme des retraites ne rendent pas le système plus transparent et plus juste.

TRIBUNE - Pour l'économiste Jean Tirole, Prix Nobel d'économie, Toulouse School of Economics, la seule réforme des retraites, pourtant impérative, ne suffira pas à restaurer le système.

EDITO - Les économistes travaillent d'arrache-pied à empêcher les abus des Gafam sans bloquer l'innovation. L'activisme de l'Europe en la matière est une très bonne chose. La régulation actuelle est trop lente et ne va pas assez loin.

EDITO - Enfin remis à Emmanuel Macron, le travail des 26 économistes nous emmène bien loin des chamailleries électorales.

Dans leur rapport, les éminents économistes Jean Tirole et Olivier Blanchard préconisent une ambitieuse réforme des retraites, à points, à l'instar de celle, impopulaire, proposée par le gouvernement en 2019. Alors qu'Emmanuel Macron a abandonné cette réforme trop complexe et ne veut plus désormais que proposer un recul de l'âge de la retraite... également préconisé.

Le prix Nobel Jean Tirole, en marge du Sommet du Bien commun organisé avec Challenges, pousse un cri d'alarme sur les très graves défaillances de l'économie de marché.