
Sergueï a rendu son dernier souffle dans sa petite véranda, au premier étage d'un immeuble de Kharkiv, la deuxième plus grande ville d'Ukraine, cible de bombardements russes. A travers les vitres brisés, un passant n'apercevrait que le visage de sa mère, Nadejda Aleksandrova, bouleversée par la douleur. Mais à ses pieds, Sergueï est allongé, comme s'il s'était endormi, et le sang commence à sécher sur son visage pâle.