
La junte birmane resserre encore son étau judiciaire autour d'Aung San Suu Kyi, renversée en février: les généraux l'inculpent pour fraude électorale lors des législatives de 2020 remportées haut la main par son parti. La prix Nobel de la paix, assignée à résidence depuis plus de neuf mois, va être poursuivie pour fraude électorale, a rapporté mardi le journal Global New Light of Myanmar, contrôlé par le régime, sans donner plus de détails. Quinze autres responsables, dont l'ex-président Win Myint, également arrêté lors du coup d'État du 1er février, vont être poursuivis pour la même infraction.