
EDITORIAL. Avec le possible retrait des forces militaires françaises au Niger, une époque s'achève. Celle où la France se posait en gendarme antidjihadiste dans la région du Sahel, cinq fois plus grande que l'Hexagone. Paris espérait restaurer la souveraineté de ces pays sur les zones conquises par les djihadistes et y apporter la paix. Cette stratégie, marquée du sceau de l'échec, mérite un sérieux retour d'expérience, souligne notre éditorialiste Marc Semo.