
Rien ne m'aura été épargné. Jugé à Paris pour des soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995, Edouard Balladur a longuement dénoncé mercredi un dossier bâti sur des rumeurs et des accusations mensongères. La veille, à la fin du long résumé de la tentaculaire affaire Karachi par la Cour de justice de la République, l'ancien Premier ministre avait prévenu : J'aurai beaucoup de choses à dire.