
Plusieurs candidats se sont manifestés pour reprendre Kookaï, marque française de prêt-à-porter en redressement judiciaire, qui s'est construite sur l'insolence de ses publicités, mais a perdu son histoire française depuis son rachat par un Australien, disent ses salariées. Sept offres ont été déposées, dont une par le Groupe Beaumanoir et une autre par Antonelle-Un jour ailleurs, selon une source proche du dossier à l'AFP. Il n'y a plus de prise de risques [stylistiques] chez Kookaï, regrette Hélène, qui a souhaité, comme l'ensemble des employées interrogées par l'AFP, garder l'anonymat en cette période compliquée où se joue le destin de l'entreprise (tous les prénoms ont été modifiés).