
Au terme d'un trajet périlleux, ils ont atteint Metema, en Ethiopie. Mais chez les Soudanais et étrangers fuyant le Soudan, le soulagement peine à surmonter l'inquiétude, l'horizon immédiat se résumant pour beaucoup à une interminable attente dans un camp improvisé où tout manque. Plus de 15.000 personnes sont passées par cette ville-frontière du nord-ouest éthiopien depuis le début des combats à Khartoum le 15 avril, au rythme d'un millier par jour en moyenne, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM) de l'ONU.