
par Gavin Jones ROME (Reuters) - Mario Draghi a annoncé qu'il ne recevrait aucune rémunération pour son poste du président du Conseil italien, une décision qui intervient dans un contexte de défiance à l'égard de la classe politique transalpine. Les responsables politiques italiens sont tenus de publier leurs déclarations d'impôts et Mario Draghi, nommé président du Conseil en février dernier, a profité de l'occasion pour annoncer qu'il renonçait au salaire d'environ 110.000 euros brut auquel il a droit, sans donner d'explication. La déclaration d'impôts de Mario Draghi publiée mercredi montre que ce dernier a perçu des revenus de 583.470 euros brut en 2019.