
par Andrew MacAskill, Alistair Smout et Michael Holden LONDRES (Reuters) - Boris Johnson a déclaré mercredi main sur le coeur n'avoir pas menti au Parlement britannique sur les fêtes organisées à Downing Street en violation des restrictions sanitaires en vigueur à l'époque face au COVID-19, alors que l'ancien Premier ministre se bat devant les députés pour l'avenir de sa carrière politique. La commission parlementaire des Privilèges a ouvert une enquête pour déterminer si l'ancien dirigeant, évincé de la tête du gouvernement l'été dernier à l'issue d'une fronde au sein même de son Parti conservateur, a volontairement ou imprudemment menti dans plusieurs déclarations à la Chambre des communes à propos de rassemblements à Downing Street. Si la commission venait à juger que Boris Johnson a volontairement induit les parlementaires en erreur, l'ancien maire de Londres pourrait être suspendu voire perdre son siège au Parlement, ce qui pourrait marquer la fin de sa carrière politique.