
Un ancien directeur général de la holding de la famille Benetton, Edizione, a reconnu lundi que dès 2010, huit ans avant l'effondrement meurtrier du pont de Gênes, le groupe savait qu'il y avait un risque de chute, sans en tirer les conséquences. Il s'est avéré que le pont présentait un défaut de conception originel, suscitant la perplexité des techniciens quant à sa capacité à rester debout, a admis Gianni Mion, entendu comme témoin pendant le procès sur ce drame qui se déroule au tribunal de Gênes, dans le nord de l'Italie. J'ai demandé s'il y avait quelqu'un pour certifier la sécurité et on m'a répondu +nous le certifierons nous-mêmes+, a déclaré M.