
Déclenchement systématique d'une enquête interne après un signalement de violence sexiste ou sexuelle, déploiement sur les campus de personnes référentes: cinq mois après l'affaire Duhamel, Sciences Po publie mardi les propositions d'un rapport destinées à renforcer une culture du respect. D'un côté, un groupe de travail présidé par Catherine de Salins, membre du Conseil d'Etat, a examiné depuis février la question de la déontologie au sein de l'établissement. Parallèlement, un autre groupe de travail dirigé par la sociologue Danièle Hervieu-Léger, a étudié durant deux mois la question des violences sexuelles et sexistes, au centre du mouvement #sciencesporcs lancé en février par des étudiants se disant victimes ou témoins de comportements et violences sexistes, y compris des viols, dans plusieurs IEP de France.