
Rania Zaboubi slalome entre les corps déposés sur le bitume. Dans l'obscurité et le froid, elle ouvre un à un les sacs mortuaires à la recherche de son oncle, disparu dans le puissant séisme qui a fait lundi d'Antakya une ville martyre, dans le sud de la Turquie. Nous avons retrouvé ma tante, mais pas mon oncle, lâche-t-elle d'une voix étranglée.