RÉACTION. L'étonnement et une certaine irritation règnent à l'Union sociale pour l'habitat, suite à une instruction ministérielle aux préfets leur demandant une fermeté systématique pour expulser des logements sociaux les délinquants auteurs de violences urbaines .

RÉPRESSION. Le préfet du Val-d'Oise, Philippe Court, a annoncé jeudi avoir engagé 29 procédures d'expulsion locative pour des faits de délinquance, dont ceux liés aux émeutes, et une première a été exécutée mercredi en application d'un jugement antérieur.

Les émeutiers qui ont pris d'assaut les bâtiments institutionnels de Brasilia présentent des profils très variés, mais sont cimentés par une haine viscérale du communisme incarné selon eux par le président Lula, qu'ils refusent de voir gouverner le Brésil. Mais qui sont-ils et que voulaient réellement dimanche ces fidèles de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro' Ils aiment prendre des selfies dans les grands moments.

(Reuters) - L'ancien président américain, Donald Trump, a déclaré samedi que s'il se présentait à l'élection présidentielle de 2024 et qu'il la remportait, il gracierait les personnes inculpées de délits en lien avec l'assaut contre le Capitole à Washington mené le 6 janvier 2021. Donald Trump, qui n'a pas précisé s'il briguerait à nouveau la présidence après sa défaite en 2020 contre Joe Biden, s'exprimait lors d'un rassemblement organisé dans l'Etat du Texas. Si je me présente et que je gagne, nous traiterons ces personnes (ayant participé aux événements) du 6 janvier équitablement, a annoncé l'ancien président sous les applaudissements.

WASHINGTON (Reuters) - Les procureurs fédéraux américains ont accusé vendredi un officier de la police du Capitole à Washington d'avoir incité à un des émeutiers du 6 janvier d'effacer des publications mises en ligne sur Facebook le montrant à l'intérieur du bâtiment, le mettant en garde contre un risque de poursuites à son encontre. L'acte d'accusation indique que Michael Riley, officier de police au Capitole depuis plus de 25 ans, est devenu ami avec le suspect, nommé Personne 1, le 1er janvier, et qu'il lui a envoyé un message privé le 7 janvier. Salut (Personne 1), je suis un officier de la police du Capitole et je partage tes idées, a écrit Michael Riley dans ce message.

Le 6 janvier, le chroniqueur Médias du New York Times a reconnu un ex-collègue parmi les assaillants du Congrès. Il s'interroge sur la responsabilité des pionniers de l'information virale, dont il fait partie, dans la dérive radicale des réseaux sociaux.