LONDRES - L'Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a autorisé vendredi l'acquisition par Microsoft d'Activision Blizzard, l'éditeur du jeu vidéo Call of Duty, après la proposition d'un accord restructuré qui a répondu à ses préoccupations antérieures. En août, Activision a accepté de céder à Ubisoft Entertainment les droits de diffusion en continu (streaming) de ses jeux vidéo. Le mois dernier, Microsoft a proposé des solutions pour garantir que les conditions de la vente soient applicables par le régulateur, apaisant ainsi les inquiétudes restantes sur le rapprochement.

Bruxelles a annoncé mardi ouvrir une enquête approfondie sur le projet de rachat de l'éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard par Microsoft. La commission européenne estime que cette opération à 69 milliards de dollars pouvait "sensiblement réduire" la concurrence sur le marché.

Microsoft a mis près de 69 milliards de dollars sur la table mardi pour racheter le géant américain des jeux vidéo, Activision-Blizzard, qui possède des licences populaires chez les joueurs comme "Call of Duty" ou "Candy Crush". Un rachat record qui doit permettre à l'américain Microsoft de devenir un acteur majeur de cette industrie.

L'américain Microsoft a annoncé mardi son intention de racheter, pour près de 69 milliards de dollars, le géant américain des jeux vidéo Activision-Blizzard, qui édite notamment "Call of Duty", "World of Warcraft" et "Candy Crush". L'action d'Activision s'est envolée de plus de 37% à Wall Street après cette annonce.

Avec le rachat d'Activision Blizzard à près de 70 milliards de dollars, Microsoft met la main sur World of Warcraft, Overwatch ou encore Candy Crush. Une course aux contenus à tout prix face aux Gafa qui lorgnent le jeu vidéo pour leur projet de métavers.

Contrairement à ses affirmations, Bobby Kotick aurait eu une parfaite connaissance du sexisme ambiant au sein du géant américain des jeux vidéo qu'il dirige. Les appels à sa démission se multiplient après les révélations d'une retentissante enquête parue dans le Wall Street Journal.