Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a commencé vendredi à défendre, devant une commission d'enquête indépendante, son recours à une loi rarement utilisée en temps de paix qui lui a permis de déloger les camionneurs qui avaient paralysé la capitale en début d'année. L'occupation, en février, du centre d'Ottawa par des routiers mobilisés contre les restrictions sanitaires autour du Covid-19 avait marqué un pays peu habitué à de tels mouvements sociaux, et leur évacuation permise par cette loi a soulevé un important débat sur les libertés publiques. Venu témoigner vendredi à Ottawa pour cette enquête publique, M.

Drapeaux canadiens en étendard, pancartes Liberté et slogans contre Justin Trudeau: des milliers de personnes et des centaines de camions convergaient samedi vers la capitale Ottawa pour une grande manifestation contre les mesures sanitaires. Plus de deux heures avant le début du défilé, le centre-ville d'Ottawa était déjà envahi par des dizaines de camions klaxonnant non-stop et des centaines de manifestants, a constaté une journaliste de l'AFP. Je veux que tout cela cesse, toute cette dérive sanitaire.

Plusieurs centaines de camionneurs canadiens, qui ont reçu le soutien d'Elon Musk, convergeaient vendredi vers Ottawa, la capitale canadienne, pour participer à une manifestation contre la vaccination obligatoire pour franchir la frontière canado-américaine. Parti entre autres de la Colombie-Britannique (côte pacifique) pour rallier Ottawa (est), le Convoi de la liberté, tel qu'il a été baptisé par les routiers, n'a cessé de prendre de l'ampleur ces derniers jours. Le point de rendez-vous est maintenant la colline du Parlement, au coeur de la capitale fédérale.