Afro, couleurs: l'Assemblée se penche sur la discrimination capillaire au travail
Multipostit B2 -
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Discriminations envers les coupes afro ou moqueries sur les personnes blondes, l'Assemblée nationale se penche cette semaine sur une proposition de loi qui vise à sanctionner ces pratiques au travail, une initiative dont l'utilité est contestée.
Initié par le député guadeloupéen Olivier Serva, membre du groupe indépendant Liot, le texte, qui ne sera probablement pas examiné avant mercredi dans la nuit, plus sûrement jeudi, prévoit d'ajouter à la liste des discriminations passibles de sanctions pénales celles relatives à la coupe, la couleur, la longueur ou la texture des cheveux, en s'inspirant notamment des Etats-Unis où vingt Etats ont déjà adopté des législations.
le député guadeloupéen Olivier Serva à l'Assemblée nationale, le 7 novembr 2023 à Paris (AFP/Archives - Thomas SAMSON)
Le parlementaire mentionne notamment les afro-descendantes contraintes de changer de coiffure avant un entretien, alors que le port du cheveu naturel, locks, torsades, tresses, afro, roux, blond, a un lien inéluctable avec l'estime de soi.