EXCLUSIF- Les restrictions de circulation en zone à faibles émissions (ZFE-m) passent mal. Les mesures d'accompagnement proposées par deux députés vont donner lieu à une proposition de loi. En voici les points essentiels.

Même les défenseurs les plus acharnés des zones à faibles émissions (ZFE-m) ont pris acte de leur rejet massif par les populations. Pour sauver cet instrument de santé publique, les associations Respire, Clean Cities et la Fabrique des Mobilités préconisent donc à leur tour des assouplissements de bon sens aux restrictions de circulation.

Admettre dans les zones à faibles émissions (ZFE-m) les véhicules qui satisfont aux exigences du test pollution du contrôle technique, tel est l'assouplissement de bon sens que préconise le Sénat pour désamorcer la bombe sociale des restrictions de circulation. Entre autres mesures.

Le président français Emmanuel Macron est en route mardi pour Kiev où il doit rencontrer son homologue Volodymyr Zelensky après avoir présenté à Moscou - qui s'est dit prêt à des compromis- ses propositions pour désamorcer la crise autour de l'Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron reçu par Vladimir Poutine à Moscou, le chancelier allemand Olaf Scholz à Washington pour rencontrer Joe Biden: un intense ballet diplomatique s'ouvre lundi pour tenter de désamorcer la crise autour de l'Ukraine. Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière de l'Ukraine en vue d'une potentielle invasion, ce que la Russie dément, affirmant vouloir seulement garantir sa sécurité. Le président Macron, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union européenne, est attendu lundi à Moscou vers 16h et la réunion avec son homologue Vladimir Poutine pourrait durer une partie de la soirée.

Les chefs de la diplomatie américaine et russe se sont donné une poignée d'heures vendredi à Genève pour une ultime tentative de désamorcer la crise ukrainienne, Washington soupçonnant Moscou de vouloir envahir son voisin malgré des menaces de lourdes représailles. La rencontre entre Sergueï Lavrov et Antony Blinken dans un palace du bord du Léman est le dernier pas de deux d'un intense ballet diplomatique qui avait commencé il y a 11 jours, déjà à Genève, entre leurs adjoints. Ils avaient convenu de continuer à se parler malgré les fortes divergences de vues et la centaine de milliers de soldats russes massés aux frontières de l'Ukraine.

Les États-Unis et leurs alliés européens vont engager mercredi des discussions avec Moscou au siège de l'Otan pour tenter de désamorcer le risque d'un nouveau conflit en Ukraine, mais la Russie n'a fait aucun geste d'apaisement. La vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman a informé mardi les représentants des 30 membres de l'Otan de ses entretiens à Genève avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. Il n'y a aucune raison d'être optimiste, mais les Russes sont sérieusement engagés dans la séquence diplomatique, a confié à l'AFP le représentant d'un pays européen.