EDITORIAL - Derrière le prix Nobel de la Paix décerné vendredi dernier à Narges Mohammadi, c'est le combat de toutes les femmes iraniennes pour la démocratie qui est mis en lumière. Vingt ans après que la même récompense a distingué l'avocate Shirin Ebadi, il est temps de les écouter.

(Reuters) - Les forces armées iraniennes ont entamé jeudi soir des manoeuvres en mer d'Oman, près du détroit stratégique d'Ormuz, rapportent vendredi les médias d'Etat. Ces exercices annuels, baptisés Zolfaghar-1401, impliquent les armées de l'air, de terre et la marine. Des drones et des sous-marins s'entraînent notamment au recueil d'informations opérationnelles contre des attaquants et à des opérations de reconnaissance, a indiqué l'amiral Habibollah Sayyari à l'agence officielle IRNA.

DUBAÏ (Reuters) - Les ressortissants étrangers en visite en Iran doivent respecter les lois en vigueur dans la République islamique, a déclaré lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, alors que le pays est toujours confronté à une vague de contestation que Téhéran impute aux ennemis étrangers. L'Iran est un pays sûr (.) nous attendons des étrangers qui visitent l'Iran en tant que touristes ou pour les affaires de respecter nos lois, a déclaré Nasser Kaanani, porte-parole de la diplomatie iranienne, lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision.

Femmes, vie, liberté, ce slogan scandé dans les manifestations en Iran a résonné de nombreuses fois mercredi dans l'hémicycle du Sénat qui a organisé un débat sur les atteintes aux droits des femmes et aux droits de l'homme en Iran. Le président de séance Alain Richard (RDPI à majorité en Marche) a indiqué qu'avec ce débat, le Sénat souhaitait rappeler la mémoire de Mahsa Amini, décédée le 16 septembre dernier en Iran, après avoir été arrêtée pour une mèche de cheveux qui dépassait de son voile, et celle de Hadis Najafi, exécutée par la police parce qu'elle réclamait sa liberté en tant que femme et Iranienne. Faisons nôtre ce slogan +Femmes, vie, liberté+, a appelé la présidente de la délégation aux Droits des femmes, Annick Billon (centriste), pour qui la communauté internationale (.

par Robin Emmott et John Irish BRUXELLES/PARIS (Reuters) - L'Union européenne va imposer la semaine prochaine des sanctions contre huit commandants de milice et police iraniens et trois entités de la République islamique pour la répression meurtrière des manifestations de novembre 2019 par les autorités iraniennes, a-t-on appris mercredi auprès de trois diplomates. Les interdictions de voyage et le gel des avoirs constitueront les premières sanctions décidées par l'UE contre l'Iran pour des violations des droits de l'homme depuis 2013. Elles devraient entrer en vigueur la semaine prochaine après Pâques, ont dit les diplomates.