BAGDAD (Reuters) - La Cour suprême irakienne a rejeté lundi des recours déposés par des partis chiites pro-iraniens pour contester le résultat des élections législatives du 10 octobre dernier, marquées par leur net recul. Les partis-milices dénonçaient des irrégularités lors du scrutin remporté par le mouvement de l'imam Moktada al Sadr, opposé à toute ingérence étrangère en Irak, avec 73 sièges obtenus sur les 329 du Conseil des représentants. Une fois le résultat confirmé par la Cour suprême, des négociations devraient débuter entre formations chiites, sunnites et kurdes sur la formation d'un nouveau gouvernement en remplacement de l'exécutif sortant dirigé par le Premier ministre Moustafa al Kadhimi.