Fin de vie: les directives du malade ne s'imposent pas systématiquement, estime le Conseil constitutionnel
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2 Jahre vor
Un médecin n'est pas forcément contraint de respecter les directives anticipées, par lesquelles un patient exprime sa volonté ou non d'être maintenu en vie, a estimé jeudi le Conseil constitutionnel, jugeant valide la législation en vigueur.
La loi, qui prévoit que le médecin puisse passer outre ces directives si elles sont inappropriées à la situation du patient, est conforme à la sauvegarde de la dignité de la personne comme à sa liberté personnelle, estime le Conseil dans sa décision.
Cette décision intervient au moment où les débats sur la fin de vie reviennent dans le champ public.