
L’immobilier a lui aussi, sa part de mystères et d’énigmes. Parmi eux, le cas déroutant de ceux qu’on nomme les « acheteurs fantômes », d’étranges personnes qui manifestent leur intérêt pour un bien immobilier, allant souvent jusqu’au compromis de vente, et qui au moment de la signature de l’acte authentique, restent injoignable et disparaissent aussi mystérieusement qu’ils sont apparus.
Immo-Diffusion explore le phénomène des acheteurs fantômes et vous donne ses meilleurs conseils pour vous en prémunir…
1/ Une rencontre embarrassante
Vu les sommes en jeu lors d’une transaction immobilière, nul doute que le comportement d’un acheteur fantôme est certain d’être problématique.
Sur le point d'effectuer l'achat d'un bien, cet acheteur fantomatique se rétracte sans en informer le vendeur. Pourquoi le qualificatif de "fantôme" ? Parce que ces acquéreurs potentiels disparaissent dans la nature sans laisser de trace ni d’explication sur leur désistement. Les forums immobiliers regorgent ainsi de messages de vendeurs désespérés face à ces acheteurs qui se murent dans le silence et qui restent introuvables.
Les conséquences pour le vendeur ? Celles de ne pas pouvoir vendre dans le délai imparti, mais surtout de se retrouver complètement bloqué, avec un bien sorti du marché et l’impossibilité de revenir sur son engagement envers l’acheteur.
Le dépassement du terme fixé entre les deux parties n’entraîne pas, en effet, la caducité de la promesse et le compromis de vente reste valable.
2/ Les issues possibles
Si en général, une convocation chez le notaire par lettre recommandée avec accusé de réception ou par signification d’huissier de justice suffit, la fuite d’un acheteur fantôme peut parfois conduire le vendeur à ouvrir une action en justice pour obtenir réparation du préjudice subi (octroi de dommages et intérêts ou vente judiciaire du bien immobilier).
Un scénario qui n’a rien d’attractif, on vous l’accorde, et qui risque de faire perdre au vendeur un temps précieux, tout en engendrant la décote du prix de vente de son bien, au moment de son retour sur le marché.
Pour y palier, l’existence d’un séquestre déposé au notaire peut s’avérer utile : d’environ 10% de la valeur du bien, elle décourage les acheteurs fantômes, puisque le séquestre sera remis au vendeur au titre de compensation financière en cas de désengagement.
Mais pour vous garantir de ne jamais croiser la route d’un acheteur fantôme, le moyen le plus efficace reste de ne pas rester seul pour vendre votre bien.
3/ Partez bien entouré !
En effet, les ventes entre particuliers sont bien plus impactées par ce phénomène d’acheteurs fantômes que celles qui sont réalisées par des professionnels de l’immobilier.
Plus aguerri à ce type de situations qu’un vendeur classique, votre expert Immo-Diffusion saura collecter chaque indice lui permettant de repérer un acheteur fantôme et ainsi éviter de perdre du temps dans des interactions qui n’aboutiront pas.
Habitué à s’assurer du sérieux des acheteurs, votre conseiller respectera un processus de sélection rigoureux quant au profil de l’acheteur : informations sur son identité, ses revenus et leur provenance, ses capacités d’achat avec simulations de prêts auprès des banques… afin de s’enquérir au mieux du sérieux de l’offre.
Votre agent immobilier pourra également s’atteler à la rédaction des clauses suspensives, capitales pour protéger vos intérêts dans la transaction à venir. Il pourra également inclure au compromis ou à la promesse de vente le versement d’une indemnité d’immobilisation de 10% du prix du bien. Pour qu’en cas de force majeure, l’acquéreur vous soit redevable de cette somme et que le compromis soit annulé plus facilement.
Toute l’équipe d’Immo-Diffusion vous souhaite un terrible Halloween !