
A la gare de Lok Ma Chau, Yuri Tan embrasse son petit ami avant de partir. Comme cette étudiante, ils sont des centaines dimanche à se rendre vers le nord, soulagés de pouvoir enfin franchir la frontière entre Hong Kong et la Chine continentale sans avoir à se plier à de contraignantes restrictions. Je rentre parce que je n'ai plus à subir la quarantaine, déclare ravie l'étudiante de 23 ans à l'AFP, chargée de bagages contenant quelques boîtes de médicaments contre la fièvre pour sa famille.