
Quand les talibans sont entrés mi-août dans Kaboul, Bahar et les autres musiciens de l'Institut national de musique d'Afghanistan (Anim) se sont retrouvés face à un dilemme cornélien : rester et risquer des représailles, ou fuir en abandonnant leurs instruments. Nous nous sommes tous enfuis. Nous nous sommes sauvés, en laissant les instruments à l'institut, se souvient la joueuse d'alto, interrogée par l'AFP.