
Une dizaine d'abord, puis une trentaine de personnes arrivent peu à peu une fois la nuit tombée au rond-point Francophonie à Niamey, répondant à l'appel des militaires qui ont renversé fin juillet le président Mohamed Bazoum. Vendredi soir, des partisans du coup d'état ont ainsi investi plusieurs ronds-points centraux de la capitale nigérienne. La veille, les putschistes avaient invité la population à la vigilance contre les espions et les forces étrangères et à rapporter tout mouvement d'individus suspects.