
Les villes de Pékin et Shanghai restent mardi sous forte présence policière pour empêcher de nouveaux rassemblements, après les manifestations historiques du week-end contre les restrictions liées au Covid et pour plus de libertés politiques. Les autorités communistes chinoises sont confrontées au mouvement de contestation le plus étendu depuis les mobilisations pro-démocratie de 1989. En toile de fond, le ras-le-bol populaire après près de trois ans de stricte politique zéro Covid - avec confinements à répétition et tests PCR désormais quasi-quotidiens des habitants - mais aussi de profondes frustrations vis-à-vis du système politique chinois.