
Considéré il y a encore quelques décennies comme un des pays latino-américains les plus conservateurs, le Chili pourrait voir très prochainement le droit à l'avortement inscrit dans sa Constitution, le plaçant à l'avant-garde mondiale en la matière. La nouvelle Loi fondamentale chilienne, rédigée pendant près d'un an par une Assemblée constituante composée de citoyens, sera soumise à référendum le 4 septembre. Si le texte est approuvé, il placera le Chili aux antipodes des Etats-Unis qui viennent de révoquer le droit fédéral à l'avortement : le droit à une interruption vontaire de grossesse (IVG) sera alors gravé dans la nouvelle Constitution.