
C'est une colline sacrée où les Zimbabwéens pendant des siècles sont venus s'adresser à leurs ancêtres. Nichée dans le parc national de Matobo, c'est aussi là que le colon britannique Cecil Rhodes, qui imposait autrefois son nom au pays, l'ex-Rhodésie, a choisi de reposer. Cette simple tombe qui surplombe avec arrogance, dénoncent certains, le somptueux paysage, est contestée par une jeune génération pressée de se débarrasser des derniers stigmates du colonialisme.