
Joe Biden a décidé de ne pas mâcher ses mots: le président américain a accusé Vladimir Poutine d'être un tueur et son équipe a accueilli une délégation chinoise par une salve d'accusations, un style peu diplomatique qui illustre sa volonté de tenir tête aux autocrates. On aurait pu s'attendre à une politique étrangère plus traditionnelle de la part de celui qui fut longtemps sénateur puis vice-président, après les tweets intempestifs et les formules tonitruantes de son prédécesseur Donald Trump. Mais les deux premiers mois, et encore plus les tout derniers jours, ont installé un ton musclé.