
En deux mois, Bernardo Arevalo, vainqueur dimanche de l'élection présidentielle au Guatemala, est passé du statut de quasi-inconnu à celui de président élu d'un pays profondément inégalitaire qu'il a promis de débarrasser de la corruption. Ce sociologue et député social-démocrate de 64 ans est le fils du président Juan José Arevalo (1945-1951), qui a marqué le pays de son empreinte. Il avait notamment mis fin en 1945 à 13 années de dictature de Jorge Ubico, un admirateur d'Adolf Hitler qui avait imposé le travail forcé à la population autochtone maya.