
A quatre ans, le petit garçon sait déjà reconnaître le sifflement des missiles russes qui s'abattent sur New York, dans l'est de l'Ukraine. En voilà un, signale le garçonnet avec calme, quelques secondes avant que ne retentisse l'explosion d'un bâtiment, non loin de là. Sa mère, épuisée, ne prend même pas la peine de se baisser.