
Au c'ur de Kasigau, vaste étendue de collines et de savane du sud du Kenya sillonnée par les éléphants, sept personnes s'affairent autour d'un arbre noueux et sans feuilles, munis de porte-blocs et de mètres-ruban. D'apparence banale, cet arbre a une grande valeur à l'heure du changement climatique: il stocke le carbone. Dans cette forêt semi-aride de 200.000 hectares, nous voulons être absolument sûrs de compter chaque arbre, explique Geoffrey Mwangi, responsable scientifique de la société américaine Wildlife Works.