
De leur exil loin au-dessus du cercle polaire arctique, des journalistes russes s'emploient à fendre la chape de plomb qui s'est abattue sur les médias dans leur Russie natale. Au Barents Observer, journal en ligne devenu en 20 ans une référence pour l'actualité du Grand Nord, les deux Norvégiens sont maintenant en infériorité numérique. Située dans la ville de Kirkenes près de la frontière russo-norvégienne, la rédaction a ouvert les portes à des Russes ayant fui leur pays où la répression s'est aggravée depuis l'invasion de l'Ukraine.