
Dans la petite ville de Breza, en Bosnie, la vie tourne depuis plus d'un siècle autour de la mine de charbon. Mais aujourd'hui, l'ingénieur Armel Jekalovic craint d'être le dernier d'une longue lignée familiale à gagner son pain dans les galeries. Aucune des onze mines de charbon bosniennes ne devrait résister encore longtemps alors qu'y travaillaient jadis des dizaines de milliers de gueules noires, considérées dans la Yougoslavie titiste comme les héros de la classe ouvrière.