
Grenades lancées contre des partis sunnites et des banques kurdes: Bagdad est le théâtre d'attentats non revendiqués, mais perçus comme des mises en garde de groupes pro-Iran, défaits aux élections, alors que l'Irak se cherche une majorité parlementaire capable de désigner un gouvernement. Cette série d'attentats nocturnes perpétrés depuis jeudi dans la capitale irakienne a fait deux blessés. Elle s'inscrit dans une période post-électorale marquée par la colère des tenants d'une ligne pro-iranienne, grands perdants des législatives du 10 octobre, et l'incertitude sur la composition de la majorité parlementaire.