
Salmane, un réfugié syrien, n'en est pas à sa première mésaventure: il a toutefois été récemment dévasté en apprenant que ses terres familiales appartenaient désormais à un inconnu, après de surprenantes enchères. Dénoncées par certains observateurs comme des confiscations ou des représailles, ces enchères sont organisées par des entités liées au régime de Bachar al-Assad, qui s'est emparé de vastes zones agricoles dans le nord-ouest de la Syrie à la faveur d'offensives successives. Ces terres, des concessions généralement allouées pour un an, vont souvent à des individus liés aux appareils sécuritaires.