
A Hodeida, une ville portuaire stratégique du Yémen, les habitants espèrent que la trêve récente permettra un répit dans ce pays en guerre depuis plus de sept ans. Mais beaucoup restent prudents, éprouvés par l'un des pires drames humanitaires au monde. Si elle échoue, alors ce sera fini de notre dernier espoir, résume auprès de l'AFP Maha Hamid, une enseignante de 44 ans qui n'a pas reçu de salaire régulier depuis cinq ans dans cette ville de l'ouest du Yémen.