
Après avoir ramassé les cadavres de ses 18.000 volailles, Christian Drouin, éleveur vendéen, s'est allongé dans le noir. Touché par la grippe aviaire qui ravage les élevages du département, il a dû tuer lui-même son cheptel. Aucune équipe d'euthanasie n'était disponible, trop de sollicitations, explique cet éleveur installé aux Essarts-en-Bocage, au centre de la Vendée, cheveux gris en bataille et cernes sous les yeux.