
Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, qui sera investi dimanche, a dû faire face depuis son élection en août aux assauts judiciaires répétés d'une magistrature considérée liée à la puissante élite économique et politique soucieuse de perpétuer ses réseaux de corruption. Les multiples offensives menées par le parquet ont visé à retirer l'immunité de M. Arévalo --élu sur la promesse de combattre la corruption--, suspendre son parti politique, ou carrément annuler les résultats de l'élection.