
MILAN (Reuters) - L'Italie s'efforce de réduire à néant ses importations de gaz russe mais le pays risquerait de passer un hiver très difficile si Moscou suspendait immédiatement ses livraisons, a déclaré mardi le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani. L'Italie, qui importe environ 40% de son gaz de Russie, cherche à diversifier ses sources d'énergies depuis l'offensive de la Russie en Ukraine. Roberto Cingolani a déclaré au Parlement que les mesures visant à trouver d'autres sources d'approvisionnement et à réduire la consommation de gaz permettraient à l'Italie de ne plus dépendre de la Russie d'ici le second semestre de 2024.