
PESHAWAR, Pakistan (Reuters) - Des familles en détresse erraient dans les couloirs des hôpitaux de Peshawar mardi, au lendemain d'un attentat-suicide dans une mosquée du quartier général de la police, qui a fait au moins 100 morts, presque tous des policiers, et 170 blessés. Cette attaque spectaculaire illustre la détérioration de la situation sécuritaire dans cette ville du nord-ouest du Pakistan proche de la frontière avec l'Afghanistan. Un responsable des autorités provinciales, Riaz Mahsud, a prévenu que le bilan risquait encore de s'alourdir, alors que les secours s'employaient à déblayer les débris du deuxième étage de la mosquée qui s'est effondré sur les centaines de fidèles massés au rez-de-chaussée pour la prière de la mi-journée.