
Dans une déchetterie géante de l'enclave rebelle du nord-ouest de la Syrie, Mohammad Behlal et ses fils recherchent du plastique à recycler pour en faire des tapis multicolores, un travail pénible mais vital. On se fatigue, on subit l'odeur des déchets et la crasse, soupire cet homme de 39 ans, la tête recouverte d'un keffieh à damiers rouges et blancs. Mais au moins on peut gagner notre vie.