
Les députés espagnols ont voté jeudi une loi d'amnistie pour les indépendantistes condamnés ou poursuivis pour la tentative de sécession avortée de la Catalogne (nord-est du pays) en 2017, une mesure très controversée, mais vitale pour la survie du gouvernement du socialiste Pedro Sánchez. L'amnistie devrait bénéficier à environ 400 personnes, au premier rang desquelles Carles Puigdemont, l'homme qui avait mené la déclaration unilatérale d'indépendance de sa région il y a près de sept ans avant de s'enfuir en Belgique pour échapper à la justice espagnole. L'amnistie répond à un objectif, qui n'est pas de tourner la page (.