
BAMAKO (Reuters) - La junte au pouvoir au Mali a annoncé jeudi mettre fin à l'accord signé en 2015 par le gouvernement malien avec les rebelles séparatistes touaregs, reprochant à ceux-ci de ne pas respecter les termes de l'accord et accusant le pays médiateur, l'Algérie, d'actes hostiles. Cette annonce est à même de déstabiliser davantage le pays d'Afrique de l'Ouest, en proie à une insurrection islamiste depuis plus d'une décennie et à un regain des affrontements avec les rebelles touaregs dans le nord du pays depuis l'été dernier. Un soulèvement des rebelles touaregs en 2012 a été éclipsé par les groupes islamistes qui commettent des attaques violentes contre les civils et l'armée au Mali, ainsi qu'à travers les pays de la région ouest-africaine du Sahel.